COMMUNIQUE DE L’AFMT et des victimes du nouveau Levothyrox

Communiqué de L’AFMT et des victimes du nouveau Levothyrox

L’Association française des malades de la Thyroide (AFMT)  et le Collectif des victimes du nouveau Levothyrox (VNL) prennent acte du premier rapport d’étape publié le 10/11 dernier. Ils notent que les premiers dossiers évoqués ont été traités avant le 15 septembre. Les chiffres qui y sont mentionnés soit 14 633 signalements à la pharmacovigilance dont 5062 cas graves confirment d’ores et déjà l’ampleur de la crise sanitaire actuelle.

L’AFMT et le Collectif des victimes du nouveau Levothyrox (VNL) ne peuvent que déplorer que les premiers signalements formulés dès le printemps et les alarmes exprimées le 5/07 à l’Agence n’aient aucunement été pris en considération et qu’il ait fallu attendre la médiatisation d’une pétition en ligne crée par Sylvie Robache pour qu’un numéro vert d’information ne soit créé.

Elles notent par ailleurs une contradiction dans le texte du communiqué de l’ANSM. En effet,  tout en reconnaissant que les effets indésirables mentionnés en rapport avec des déséquilibres thyroïdiens étaient déjà bien connus, l’Agence prévoit  la mise en place d’un groupe de travail sur la question non élucidée et paradoxale des effets indésirables alors que les TSH restent dans les normes.

Au vu de ces premiers constats officiels, ainsi que la vente en quelques heures des 90 000 boites d’EUTHYROX le 2 octobre dernier,  l’AFMT et le Collectif des victimes du nouveau Levothyrox réaffirment fortement leurs principales revendications :

 

  • Le retour dans les meilleurs délais à l’accès de l’ancienne formule du Levothyrox, ainsi que la fin du monopole de Merck,

 

  • Le maintien de la L-Thyroxin Henning en flux continu et l’élargissement de la dispensation de la formule « gouttes » de Serb pour les personnes les plus fragilises.

 

  • La mise en place rapide d’un fonds d’indemnisation et de secours sur le modèle de celui mis en place pour la Dépakine à l’attention des patients ayant subi des dommages graves qu’il s’agisse de leur santé, de leurs activités professionnelles, de leurs conditions sociales ou familiales.

 

  • Plus généralement, compte tenu des spécificités reconnues des traitements à base de thyroxine, que toute décision concernant ces médicaments soit prise en informant vraiment les professionnels de santé et en associant les  patients par l’intermédiaire des Associations qui les représentent.

Pour conclure,  l’AFMT et le Collectif des victimes du nouveau Levothyrox, conformément aux valeurs qu’elles défendent, réclament que les patients soient réellement  considérés comme des acteurs de leur propre santé.

 

 

 

 

 

 

 

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