LEVOTHYROX : MERCK CONDAMNE !!!

Une première victoire en en attendant d’autres !!!

Le jugement de la Cour d’appel de Lyon vient de condamner MERCK pour « défaut d’information » et « préjudice moral »  dans la substitution forcée imposée en 2017 à près de 3 millions de patient(e)s jusque là  parfaitement bien équilibré(e)s depuis des années sous Lévothyrox « Ancienne Formule »

C’est une victoire : 

– La reconnaissance par la justice du préjudice subi par ces 3 329 plaignants, et implicitement, pour les mêmes raisons, par des centaines de milliers d’autres.

Bien que ce n’est pas le coeur du combat mené par l’AFMT qui se bat sur l’absence de valeur de la bioéquivalence pour permettre et justifier la substitution de l’AF à la NF. Et sur le contenu de la nouvelle formule et son « devenir » exact in vivo.

– La mise en cause de la responsabilité directe de l’industriel (sa « faute ») dans une opération d’information (« non information » ou « désinformation » serait plus exact) qui fait que de très nombreux malades dont le traitement avait été changé à leur insu ne pouvaient pas imaginer que c’était la cause de l’apparition de troubles inexpliqués. Et qu’ensuite ils ont dû faire face à un « déni » systématique, puissamment orchestré, retardant le diagnostic et aggravant leurs souffrances.

Mais attention trop de personnes pressées, dans le public comprendront l’expression préjudice moral comme un inconfort lié à un défaut d’information et qui a retenti sur le moral… Il y a donc un risque de perception nivelée du problème vers une forme atténuée de nocebo si on se limite à cette reconnaissance.

Faut-il rappeler le succès du référé initial avec maître Levy à Toulouse, qui avait permis de constater en officine à proximité du tribunal que l’AF n’était pas disponible contrairement aux engagements de Merck !

 Il faut savoir que si les malades ne gagnent pas, ils devront rembourser la somme perçue et ne pourront plus porter plainte pour cette affaire.

C’est pour cela que l’AFMT fera le maximum, afin que le travail qu’elle mène maintenant depuis près de 3 ans, soit une réussite pour tous les malades au pénal comme au civil.

Donc c’est un pas supplémentaire :

–  L’AFMT grâce aux  investigations scientifiques qu’elle a fait mener sait que cette crise sanitaire n’est pas liée à un simple « défaut d’information »  mais à des causes  objectives qui tiennent à la « Nouvelle Formule » elle-même et à des normes de « bio-équivalence » gravement inadaptées.

– « Tribunal civil »   la « Cour d’Appel de Lyon »  ne pouvait pas mettre en cause la responsabilité de l’ANSM qui relève des seuls « Tribunaux administratifs »,  alors que cette substitution forcée a, dans son principe et ses modalités, été décidée et mise en œuvre conjointement par MERCK et l’ANSM. Celle-ci devra donc, elle aussi, assumer devant l’opinion et les juridictions compétentes les responsabilités qui sont les siennes.

– Ce premier jugement n’avait pas compétence pour : Déterminer les causes de cette crise sanitaire, établir les responsabilités, entendre et expertiser les victimes, sans se limiter à la seule indemnisation de leur « préjudice moral ». Tout cela relève de la procédure pénale en cours devant le TGI de Marseille, à l’initiative notamment de l’AFMT. Mais cela prendra du temps.

– Un grand mouvement citoyen est né autour de la crise du « Lévothyrox » Il ne s’arrêtera pas avec le Jugement de Lyon. Au contraire, c’est un encouragement à poursuivre nos actions..

– Dans l’affaire du Médiator il aura fallu plus de 10 ans pour que la « Firme » et ses responsables soient jugés et que la justice établisse, enfin, les responsabilités. Espérons que pour le Lévothyrox les choses iront plus vite…

– MERCK suit d’ailleurs le (mauvais) exemple de SERVIER : Il a annoncé le jour même qu’il saisissait la Cour de Cassation pour tenter de faire annuler ce jugement. Pour Big Pharma c’est toujours pareil « le temps perdu c’est du temps gagné !!!». Tant pis pour les victimes.

– « PERSEVERARE DIABOLICUM » : Ils recommencent !!!!

–  Les mêmes (MERCK, l’ANSM et le Ministère), toujours sans aucune justification de santé publique et pour servir les seuls intérêts commerciaux de MERCK, ont décidé d’arrêter en Septembre la distribution d’EUTHYROX  (le nom allemand du Lévothyrox « AF »)  grâce auquel plus de 100 000 patients avaient retrouvé un état de santé satisfaisant après avoir été victimes du Lévothyrox « NF ».

– Nous leur demandons solennellement de retirer cette décision : Ils ne pourront pas dire « qu’ils ne savaient pas ». Et en cas de survenue « d’Effets Indésirables » chez un certain nombre de malades leur responsabilité serait directement engagée.

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