La nouvelle formule du Lévothyrox, remplaçant le lactose par du mannitol affecte aujourd’hui plus de trois millions de Français. Tandis que le nombre de témoignages ne cessent d’accroître, la directrice Chantal L’Hoir et son association affirme recevoir 30 témoignages par heure. Une situation alarmante pour ces bénévoles qui se voient débordés.
Inquiétudes
Tandis que Nell Gaudry coprésidente de l’association a saisi l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament, les bénévoles comptent aller plus loin. « Nous allons écrire une lettre au Président Macron accompagnée de preuves médicales », explique Chantal l’Hoir.
Sur Internet, une pétition contre le nouveau Lévothyrox, lancée par une internaute nommée « Sylvielou » a recueilli à ce jour près de 80.000 signatures. Les témoignages sont eux aussi nombreux.
À Limoges, une patiente a vu son taux de TSH multiplié par… dix. Pour Chantal l’Hoir, « la patiente est donc tombée dans une phase d’hypothyroïdie tout en suivant son traitement ». Au contraire, pour Karine, patiente de Saint-Junien, aucun effet indésirable n’est survenu. Pour certains médecins, il s’agirait « d’une phase de transition entre la première et deuxième formule ».
Des conseils. L’AFMT ne souhaite pas que les patients arrêtent leur traitement mais qu’ils « demandent un produit substitutif », expliquent les membres. Une endocrinologue exerçant à Limoges conseille aux « patients de ne surtout pas arrêter le traitement ».
L’AFMT, ainsi que l’endocinologue de Limoges affirment n’avoir eu aucune réponse du laboratoire pour le moment.
Informations. Un numéro vert est toujours en place au 0800.97.16.53. Des permanences téléphoniques de l’AFMT ont été également mises en place par les bénévoles. Vous pouvez retrouver les numéros sur le site asso-malades-thyroide.fr
Le populaire du centre – Publié le 27/08/2017 à 18h41
