Levothyrox : à Nantes, des femmes en quête de vérité

SANTÉ – SCIENCES

Par Pascale BoucherieFrance Bleu Loire OcéanMardi 26 septembre 2017 à 18:49

Ces femmes veulent que la vérité soit faite autour du Lévothyrox.
Ces femmes veulent que la vérité soit faite autour du Lévothyrox. © Radio France – Pascale Boucherie

Cinq victimes du Levothyrox se sont réunies ce mardi à Nantes. La ministre de la Santé a annoncé la remise en vente de l’ancienne formule du médicament à compter de lundi prochain, elles ne sont pas plus rassurées pour autant. Elles sont venues écouter les conseils d’un avocat.

Faut-il faire une action de groupe, ou porter plainte à titre individuel ? A qui s’adresser ? Par où commencer ?

Ces femmes ont besoin de réponses. Et le groupe Facebook Levothyrox départements 44 et 85 sur lequel elles échangent depuis quelques semaines ne leur suffit plus. Elles habitent Nantes, Sautron ou Sainte-Luce sur-Loire. Elles prennent du Levothyrox depuis plusieurs années et au mois de mai dernier leur vie bascule. Au début elles mettent leurs problèmes de santé sur le compte de l’âge mais à force d’entendre des témoignages de patientes qui comme elles ont les mêmes symptômes elles font le lien avec le médicament pris pour leur problème de thyroïde. Pour stopper les effets secondaires elles expliquent piocher dans leur vieux stocks de Lévothyrox ou se fournir d’anciennes formules en Espagne, en Belgique ou en Italie.

Rassembler des témoignages

L’avocat nantais qui anime la réunion publique leur conseille avant toute chose de rassembler des témoignages, dans leur entourage qui établissent un lien de causalité entre les pathologies subies et le médicament nouvelle formule.

Certaines vont se donner le temps de la réflexion, d’autres prennent rendez-vous pour monter un dossier et porter plainte à titre individuel, elles ont toutes soif de comprendre ce qui leur arrive.

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