Julien Aubert, député (LR) de Vaucluse, accompagné d’une vingtaine de ses collègues, a adressé un courrier à Mme Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, sur le suivi et les conséquences de l’affaire du Lévothyrox.

Selon un communiqué de Julien Aubert, ce courrier « l’interpelle sur les “zones d’ombre” qui demeurent dans cette affaire et compte sur son « volontarisme » pour que soient déterminés les « responsables dans cette affaire qui ont délibérément mis en danger la santé des malades de la thyroïde ».

« Pourquoi la France a-t-elle dû attendre les signalements inquiétants de plus de 100 000 personnes avant de prendre les mesures adéquates ? », lui demande Julien Aubert, tout en comparant la situation de la France avec celle de nos voisins européens ou américains qui disposent de dizaines de variétés de produits pour traiter les maladies de la thyroïde.

Pour le député et ses collègues : « Toute la lumière sur la gestion de cette affaire doit être faite, à commencer par l’alerte de pharmacovigilance de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) jusqu’au contrôle des excipients qui seraient à l’origine des effets indésirables de la nouvelle formule du Levothyrox. Julien Aubert et ses collègues jugent « surprenant » que l’ANSM « n’ait pas mis en évidence leur danger ».

Enfin, les députés « attendent des explications sur le « manque d’information des autorités sanitaires et ministérielles » à l’égard des malades, pharmaciens et de l’ensemble des professionnels de santé qui ont été « démunis » dans cette crise. »

(déjà ceux là n’auront pas le mot lévothyrox sur leur bulletin de vote…..)

 

Communiqué du Docteur Bapt