Quand l’ANSM et la DGS s’enfoncent dans la crise sanitaire qu’elles ont créé.

Communiqué de Presse du 12 mars 2018

Quand l’ANSM et la DGS s’enfoncent dans la crise sanitaire qu’elles ont créé.

Quand l’ANSM et la DGS s’enfoncent dans la crise sanitaire qu’elles ont créé.

En imposant aux malades, sans étude clinique préalable, un monopole de fait pour le passage obligatoire de l’ancienne à la nouvelle formule (NF) du Levothyrox, l’ANSM a créé de toute pièce une crise sanitaire. Les autorités ne veulent ni le reconnaître ni en prononcer le nom : la mission d’information sur le médicament ne parle que d’une « affaire Levothyrox ».

L’AFMT exige donc la reconnaissance de l’état de crise sanitaire. Depuis plusieurs mois, les communiqués de l’ANSM affirment que seulement 0,75% (22 500) des malades souffrent d’effets indésirables sous Levothyrox NF. Mais soudain, du jour au lendemain, sous les révélations des associations de malades, le ministère de la Santé en concède 200 fois plus. En réalité, 1 000 000 de malades ne supportaient pas les symptômes dont ils souffraient. Ils se sont tournés vers d’autres médicaments qu’ils ont parfois achetés à l’étranger. A partir des données du Comité technique de pharmacovigilance, l’Association Française des Malades de la Thyroïde a déjà démontré cette évolution le 7 février au Comité de suivi au ministère.

L’analyse des ventes relevait : vente de 3 250 000 boites/ mois en moyenne jusqu’en août, 2 550 000 en novembre, projection 2 240 000 en décembre. Et combien en 2018 ? L’AFMT a demandé aux autorités, la première fois le 26 septembre, que la Recherche française s’intéresse aux limites du paramètre TSH, aux potentialités qu’ouvrirait une éventuelle association médicamenteuse comportant de très faibles quantités de Triiodothyronine (T3), et « s’engouffre sur les symptômes révélés par les effets indésirables liés au changement de formule du Levothyrox ». Elle le rappelle à chaque réunion mais, campées sur un soi-disant « effet nocebo » quasi exclusif, la DGS et l’ANSM ont choisi d’ignorer l’essence même du raisonnement médical qui va du symptôme dont souffre le malade jusqu’au diagnostic, afin de le soulager.

« Non-assistance à personne en danger »

Le projet qu’elles ont sollicité n’est qu’une simple comparaison expérimentale entre l’ancienne et la nouvelle formule. Il vient beaucoup trop tard pour contribuer à une sortie de crise. Les malades ont déjà le choix de solutions alternatives pour échapper à ces effets indésirables. Effectué sur un nombre trop réduit de malades et sur un temps trop court (2 mois) compte tenu de la variété des symptômes à explorer, ce projet est inadapté. Il ne répond pas aux besoins qui étaient d’analyser les symptômes, d’en chercher leur origine et de leur proposer une solution thérapeutique. Il est donc inutile. En exposant à nouveau les malades volontaires aux effets indésirables de la NF, il pose des questions d’éthique. Ce projet n’est pas financé par l’ANSM ni la DGS. En résumé, le nombre de malades touchés exige des autorités qu’elles reconnaissent au plus vite l’état de crise sanitaire et qu’elles assurent le retour pérenne de l’ancienne formule du Levothyrox en ne soutenant pas la demande de l’ANSM et de la DGS, l’AFMT protège les malades d’une expérimentation inutile, inadaptée, qui répond pas aux besoins et dont le financement est peu clair.                                                 

                                                              Le comité de rédaction de l’AFMT et ses conseillers scientifiques

 

Pour sortir l’ANSM et la DGS de leur marécage, urgence à reconnaître l’état de crise sanitaire et à assurer la pérennité de l’ancienne formule

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