Les maires du Cher, inquiets de la situation des hôpitaux de Bourges et Vierzon, signent une motion

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Les maires du Cher, inquiets de la situation des hôpitaux de Bourges et Vierzon, signent une motion

AG de l’association des maires du Cher, avec Jacques Mézard, ministre de la cohésion des territoires, samedi 23 juin 2018, au pôle du cheval et de l’âne © marlene lestang

L’association des maires du Cher signe une motion sur les urgences médicales, avec le souhait de trouver rapidement des solutions pour le département.
Réunis hier en assemblée générale au Pôle du cheval et de l’âne de Lignières-La Celle-Condé, les maires du Cher ont exprimé leurs inquiétudes, notamment « face à l’accumulation des dispositifs visant à affaiblir les communes et qui consistent à transférer quasi-automatiquement des compétences aux intercommunalités, à la baisse constante des ressources des collectivités, à la suppression de la taxe d’habitation. »

Situation « alarmante »

« Cette inquiétude grandit d’autant plus lorsqu’on voit notre système de santé dans le département se détériorer », a insisté Philippe Moisson, président de l’association. L’élu a rappelé la situation « inquiétante » de l’hôpital de Vierzon et celle, « alarmante », de l’hôpital de Bourges et de ses urgences. Ces dernières semaines, faute de médecin urgentiste intérimaire, le service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) berruyer a dû fermer à plusieurs reprises, ceux de Vierzon et de Saint-Amand prenant alors le relais.
AG de l’association des maires du Cher, avec Jacques Mézard, ministre de la cohésion des territoires, samedi 23 juin 2018, au Pôle du cheval et de l’âne.

Réserve sanitaire, « un pansement sur une jambe de bois »

Philippe Moisson a fait l’unanimité avec sa motion sur les urgences médicales (à lire ci-dessous). « On peut multiplier les marches blanches, les courriers, les rendez-vous avec la ministre de la Santé… Pour quels résultats? Nous ne pouvons nous résoudre à voir nos amis médecins en souffrance et notre hôpital sombrer, emportant dans ses flots les services de premier et de second recours. Certes, la ministre a déployé la réserve sanitaire, mais cette solution est un pansement sur une jambe de bois ! La situation reste des plus précaires et l’on souhaite que cela se résolve dans les plus brefs délais. »

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