LE DR GÉRARD BAPT S’ADRESSE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Santé publique

G. Bapt demande que l’hydroxychloroquine puisse être prescrite par les médecins de ville

Gérard Bapt, député honoraire et médecin cardiologue, a adressé au Président de la République une lettre demandant « l’extension à la médecine de ville de l’ATU (Autoriasation  Temporaire d’Utilisation)  Covid-19 ». Cette lettre est le résultat d’une rédaction participative par une centaine de médecins d’un groupe Whatsapp ad hoc, sur la base du texte proposé par le Dr Jean-Claude Ghaleb, qui en a aussi coordonné la mise au point finale avec le Dr Gérard Bapt, avec l’aide de M. Philippe Tarbouriech. La signature de cette lettre ouverte est maintenant proposée à tout médecin qui le souhaite.

Voici le texte intégral : « Monsieur le Président de la République, La pandémie Covid-19 est foudroyante dans notre pays. Le nombre de patients infectés et de décès double tous les trois jours. L’hydroxychloroquine, qui était en vente libre en France depuis 40 ans, a fait la preuve empirique de son efficacité et les autorités de nombreux pays dont les USA autorisent sa prescription en ambulatoire. Vos meilleurs atouts sont aussi nos médecins de ville, pour autant qu’ils soient en capacité d’agir. Le préalable exigé d’un “Gold Standard” de la preuve nous paraît incompatible avec la déferlante que nous subissons. Nous savons que la précocité d’un traitement chez les personnes à risque est la clé pour prévenir une pneumonie quasi-incurable. En se propageant de la rhinite à la pneumonie, la réplication du virus devient immaîtrisable.  La contagiosité de ce virus s’est avérée bien plus importante qu’imaginé initialement, tout comme la distance de transmission aujourd’hui sous-évaluée, à un mètre. Le confinement physique, sauf à être très strict, est aujourd’hui insuffisant et il faut y ajouter un confinement chimique par la réduction de la période de portage. Traiter les malades précocement permet donc dans le même temps de circonscrire la transmission du virus en diminuant la durée de portage, donc de contagiosité. Les médecins généralistes sont aujourd’hui interdits de prescrire des médicaments curatifs à leurs patients, alors qu’ils sont autorisés… à utiliser le clonazépam injectable. En restituant aux médecins leur liberté de prescrire en leur âme et conscience, vous leur témoignerez votre confiance. Qui oserait vous reprocher d’avoir remis la responsabilité de la décision médicale à sa vraie place ? Faut-il se résigner aux aléas du désordre civil, aux risques de l’automédication voire au trafic de médicaments contrefaits et parfois mortels ?  Le traitement ambulatoire précoce incluant l’hydroxychloroquine en bithérapie avec l’azithromycine (voire mieux, en trithérapie avec un complément de Zinc) est maintenant recommandé dans presque tous les autres pays touchés, pour tout patient dyspnéique ou présentant une comorbidité identifiée comme facteur aggravant. Les médecins chinois ont ouvert la voie de l’utilité des chloroquines. Une équipe française – référence mondiale en matière d’épidémies – a optimisé cette voie de traitement curatif précoce par l’ajout d’azithromycine, et les résultats sont prometteurs. Réserver ce traitement aux formes avancées voire critiques est incompréhensible aux cliniciens de terrain. Au vu des circonstances et de ce qui précède, et dans le but d’éviter toute perte de chances aux Français, nous vous demandons de prendre en considération l’urgence d’étendre à la médecine de ville l’autorisation temporaire d’utilisation pour l’hydroxychloroquine, l’azithromycine, et le Zinc, ainsi que d’autres antiviraux ».

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